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Mardi 4 décembre 2012 2 04 /12 /Déc /2012 18:40

 

PHYTOTHERAPIE ET MENOPAUSE

La phytothérapie est une réponse au trouble de la ménaupose : prise de poids par rétention d'eau ainsi que des troubles circulatoires veineux. modification de l'humeur, des troubles du sommeil, des bouffées de chaleurs, des palpitations, descrises d'angoisses, dérivant parfois sur un état dépressif, tension douloureuse des seins, une possibilité de développement de mastose ou de fibromes ainsi que des inflammations articulaires. Lors de la ménaupose, les rapports sexuels insatisfaisants voire quelquefois douloureux. La peau devient plus fine, s'assèche et se fragilise, les ongles deviennent plus cassants. Risque d'ostéoporose et une aggravation du terrain arthrosique, troubles circulatoires, des «bouffées de chaleur» avec des sueurs nocturnes ainsi qu'une élévation du taux de mauvais cholestérol (LDL), congestion pelvienne, jambes lourdes, hémorroïdes et les règles douloureuses, , sautes d'humeur, anxiété, dépression, sensibilité des seins et des fringales, bouffées de chaleur, de la sudation excessive, des troubles du sommeil, de la dépression et de l'anxiété.Plantes médicinales à action œstrogène-like

 

 

 

 

 

Autour de la cinquantaine, principalement entre 47 et 53 ans, mais ceci est variable d’une femme à une autre, apparaît une période de modifications endocriniennes connue sous le nom général de ménopause. Même si cette période ménopausique se passe bien pour un certain nombre de femmes, elle peut, quelquefois, être désagréable à vivre pour d'autres. La ménopause n'est pas une maladie, ce n'est qu'une étape de la vie de la femme.

 

 

Cette période de modifications endocriniennes se divise en plusieurs phases.

 

LA PRE-MENOPAUSE

 

En activité depuis la puberté, les ovaires secrètent moins d'hormones et notamment moins de progestérone. Les cycles menstruels deviennent alors anarchiques, d'abord courts puis irréguliers, quelquefois courts et longs en alternance, souvent abondants et la fabrication d’ovules (ovulation) devient irrégulière. Mais elle n’est pas pour autant arrêtée, et à ce stade, il faut se méfier, car une grossesse est encore possible.

 

Le taux de progestérone est en diminution (d’où l’irrégularité des règles). Il y a un déséquilibre entre progestérone et œstrogène pouvant entrainer une tension douloureuse des seins. Cette période peut générer une prise de poids par rétention d'eau ainsi que des troubles circulatoires veineux. La production de glaire cervicale étant augmentée, ceci peut entrainer des leucorrhées. Vue l'importance de ces hormones sur l'équilibre du système nerveux, c'est un épisode, quelquefois difficile à vivre pour la femme. Surtout, si cet état physiologique est couplée à une modification de la situation familiale (départ des enfants). Il peut subvenir alors, une modification de l'humeur, des troubles du sommeil, des bouffées de chaleurs, des palpitations, des crises d'angoisses, dérivant parfois sur un état dépressif.

 

LA PERI-MENOPAUSE

 

Cette période, qui peut s'échelonner sur six mois à un an, s'accompagnent d'une perturbation accentuée du cycle menstruel, tendant vers une raréfaction voire la suppression des règles. Le taux d'œstrogène baisse, la progestérone est très peu sécrétée. Ce bouleversement physiologique hormonale, peut entrainer certains inconforts, tels qu'une tension douloureuse des seins, une possibilité de développement de mastose ou de fibromes ainsi que des inflammations articulaires.

 

LA MENOPAUSE CONFIRMEE

 

La sécrétion d'œstrogène et de progestérone, par les ovaires, est faible ; il n'y a plus d'ovulation. Les règles sont alors épisodiques, insignifiantes voire absentes. Cette carence en œstrogène entraine une atrophie vulvaire ou vaginale pouvant rendre les rapports sexuels insatisfaisants voire quelquefois douloureux. La peau devient plus fine, s'assèche et se fragilise, les ongles deviennent plus cassants. L'œstrogène étant une hormone importante dans l'équilibre de la structure osseuse, celle-ci s'en trouve fragilisé, offrant ainsi une possibilité à l'évolution de l'ostéoporose et une aggravation du terrain arthrosique. Sur le plan cardio-vasculaire, on peu noter une aggravation des troubles circulatoires, des «bouffées de chaleur» avec des sueurs nocturnes ainsi qu'une élévation du taux de mauvais cholestérol (LDL).

 

Au cours de ces dernières décennies, pour compenser ces chutes hormonales (progestérone et œstrogène), il était classique de prescrire des traitements hormonaux substitutifs (THS). Aujourd'hui, l'hormonothérapie n'est plus utilisée de manière systématique. Au cours de ces dernières années, les bénéfices des THS ont été contestés et certains risques démontrés.

 

La baisse de sécrétion d'œstrogènes augmente le risque des femmes à divers problèmes de santé. S’il est effectivement important de traiter ces troubles, la phytothérapie peut être une alternative à l'hormonothérapie. Nous allons donc voir comment les plantes peuvent apporter des réponses naturelles et douces, pour vivre plus sereinement cette période délicate.

 

 

 

LES PLANTES DE LA PRE-MENOPAUSE

 

 

 

L'Achillée millefeuille (Achillea millefolium).

Cette plante connue sous le nom de millefeuille est une plante herbacée vivace de la famille des AstéracéesLa phytothérapie est une réponse au trouble de la ménaupose : prise de poids par rétention d'eau ainsi que des troubles circulatoires veineux. modification de l'humeur, des troubles du sommeil, des bouffées de chaleurs, despalpitations, descrises d'angoisses, dérivant parfois sur un état dépressif, tension douloureuse des seins, une possibilité de développement de mastose ou de fibromes ainsi que des inflammations articulaires. ex Composées. Ses tiges cannelées et velues de 15 à 50 cm, dégagent une odeur aromatique camphrée. Elles portent des feuilles allongées et découpées en fines lanières courtes. Les inflorescences sont composées de petits capitules de 3 à 5 mm de diamètre, de couleur blanche ou légèrement rosée. L'Achillée est présente aussi bien en plaine qu’en montagne. Elle abonde dans les prairies ensoleillées, sur le bord des chemins et dans les friches.

 

Déjà connue par les médecins grecs et romains qui préconisaient la plante dans le traitement des troubles circulatoires et plus particulièrement pour ceux liés aux menstrues. Aujourd'hui, la pharmacologie de la plante est mieux étudié et plus précise. L'Achillée millefeuille freinent l'activité des gonadostimulines (FSH & LH) sécrétées par l’hypophyse et qui physiologiquement, stimulent la production d'œstrogènes et de progestérone par les ovaires. De ce fait, les extractions alcooliques d'Achillée contribue à soulager les ovaires dans la production de ces hormones.

 

L'alchémille commune (Alchemilla vulgaris)

C'est une plante vivace à grandes feuilles duveteuses sur le dessus, glabres en dessus. Les fleurs de 3 à 5 mm, sont dépourvues de pétales, elles se composent d’un calice à huit sépales verts jaunâtres et de quatre étamines.

 

Comme beaucoup de plantes de la famille des Rosaceae, l'alchémille est riche en tanins, responsables de son action hémostatique, utilisé pour régulariser les règles abondantes. L'Alchémille exerce aussi une activité progestative clinique, probablement due à une stimulation du corps jaune. Elle soulage le syndrome prémenstruel (congestion pelvienne, jambes lourdes, hémorroïdes en fin de cycle) et les règles douloureuses, régularise les cycles irréguliers, combat les troubles de la pré-ménopause. Elle est également intéressante dans le traitement des fibromes et de tension mammaire.

 

L’extrait alcoolique d’Alchémille régularise les règles abondantes accompagnées ou non de leucorrhée survenant entre les règles ou ayant pour cause l’irritation locale produite par un fibrome. Elle est conseillée à partir du 10 ou du 14ème jour du cycle jusqu'aux règles à la dose de 40 à 120 gouttes de TM par jour, ou d'extrait fluide (10 à 60 gouttes) par jour.

 

Le Gattilier (Vitex agnus castus)

Originaire du bassin méditerranéen, le Gattilier est un arbuste ne dépassant pas 5 mètres de hauteur. Sa tige droite, quadrangulaire à ramifications flexibles blanchâtres, porte des feuilles opposées, digitées à folioles lancéolées, cotonneuses en dessous. En été, les rameaux portent des verticilles de petites fleurs à calice velue et à corolle bleue ou violacé, réunies en inflorescences compactes. Pollinisées, elles donnent des baies charnues comme des grains de poivre. Elles contiennent 4 graines aromatiques piquantes et poivrées.

 

Cet arbuste, de la même famille que la Verveine (Verbénaceae), est aussi appelé arbre au poivre, agneau chaste, arbre chaste, poivre de moine. On rencontre cette espèce de l’Asie Centrale à l’Espagne et en Afrique du Nord. En France, c’est en Corse que se trouvent les plus importantes populations.

 

En extraction alcoolique, les sommités fleuries et les fruits du Gattilier, sont utilisés dans les affections gynécologiques par hyperfolliculinie, le syndrome prémenstruel, les anomalies des phases du cycle menstruel, la polyménorrhée, les mastodynies. Cette plante stimule la sécrétion de progestérone et diminue celle d’œstrogène. Elle induit ainsi une remontée des concentrations de progestérone en milieu de cycle. Il est préférable de l'utiliser de manière discontinue, par exemple du 8 ème au 21 ème jour du cycle.

 

Outre son action hormonale, la Gattilier exerce une action sédative agissant sur l'anxiété et l'hyperexcitabilité. Dans le traitement du Syndrome Prémenstruel (SPM), qui est une combinaison complexe d'une variété de symptômes, y compris les sautes d'humeur, anxiété, dépression, sensibilité des seins et des fringales. Il est possible d'administrer quarante gouttes d'extrait alcoolique de Vitex agnus pendant les 6 jours précédant les menstruations. Traitement à suivre pendant 6 cycles consécutifs.

 

Pour certaines femmes, la douleur physique et le stress émotionnel sont suffisamment graves pour influer sur leurs activités quotidiennes.

 

Le Grémil (Lithospermum officinale)

Lors de la ménaupose, les rapports sexuels insatisfaisants voire quelquefois douloureux. La peau devient plus fine, s'assèche et se fragilise, les ongles deviennent plus cassantsC'est une plante herbacée vivace à tige dressée, robuste, rameuse, pouvant atteindre 1m de haut. Elle porte des feuilles alternes, entières, à nervures secondaires saillantes à la face inférieure. De mai à juillet apparaissent les petites fleurs régulières à corolle jaunâtre, crème ou blanche, formée de 5 pétales soudés. Elles sont groupées en cymes unipares scorpioïdes. Les fruits sont des tétrakènes, contenant quatre petites graines blanches, luisantes et dures, semblable à de petites perles, à l'origine de son nom botanique Lithospermum, littéralement “sperme de pierre”. Le Grémil affectionne les bois, coteaux, haies et lieux humides de préférence calcaire, jusqu’à une altitude de 1 400 m.

 

Les extraits aqueux de sommités fleuries ou de semences de Grémil inhibe l'hormone lutéinisante (ou gonadotropine B), dont le rôle est de provoquer la rupture des follicules et de favoriser la formation du corps jaune (lutéine) et diminue les sécrétions de FSH et de LH. Ces mêmes extraits augmentent le tonus du muscle utérin et exercent une action anti-inflammatoire.

 

Les extraits aqueux de Grémil peuvent être très utile pour gérer les phases d'emballement hypophysaire de la périménopause. En période d'accouchement, ils augmentent lentement, mais considérablement le tonus du muscle utérin.

 

Attention, le Grémil ne doit pas être utilisé sans avis médical. Cette plante ayant de multiples activités hormonales, sur la thyroïde, sur les androgènes et sur les œstrogènes ainsi que sur la sécrétion de dopamine. De plus, il contient des alcaloïdes pyrrolizidiniques, déconseillé dans les affections hépatiques y compris virales.

 

L'infusion se prépare à froid, à raison de 2 cuillerées à soupe de plante fleurie pour une tasse et porter à frémissement. Laisser infuser 20 minutes; prendre une tasse après les repas.

 

 

 

 

LES PLANTES DE LA MENOPAUSE

 

 

 

Autant dans la phase précédente, il est important d'aider la faiblesse de sécrétion ovarienne de progestérone ; dans cette période de ménopause, il peut être utile de pallier à l'hyposécrétion ou à la disparition de la sécrétion ovarienne d'œstrogènes.

 

Mais attention, avant l'utilisation d'un traitement de phytothérapie, il est important de vérifier les antécédents dans le terrain familial et l'absence de cancer hormono-dépendant. Votre médecin pourra juger de l’opportunité d’un tel traitement.

 

Actée à grappes noires (Actea racemosa ex Cimicifuga racemosa)

Originaire d'Amérique du Nord l'Actée est une Renonculaceae des zones fraîches et humides, du Nord Est des Etats-Unis et du Sud Est du Canada. Au sommet d'une tige de plus de 2 mètres de hauteur, éclosent de petites fleurs blanches réunies en grappes. Pollinisées, elles donnent des fruits noirs à maturité. Ses parties souterraines sont traditionnellement utilisées par les populations Amérindiennes pour combattre les douleurs menstruelles et celles de l'accouchement.

 

Les extractions alcooliques d'Actée à grappes présente une activité œstrogénique en se liant avec les récepteurs œstrogéniques. De ce fait, elle provoque une stimulation de l'ovaire et des récepteurs vaginaux et cutanés, tout en exerçant une action de freination de l'axe hypothalamo-hypophysaire. Ce qui se traduit cliniquement par : une réduction des bouffées de chaleur, de la sudation excessive, des troubles du sommeil, de la dépression et de l'anxiété.

 

L'action de l'Actée est du à l'action synergique de ses composants et notamment à un isoflavone : la formononétine. Cette molécule agit comme compétiteur au niveau des récepteurs œstrogéniques et réduit le taux sérique de LH (lutéinizing hormone). L'Actée agirait en inhibant la destruction de l'œstrogène et non pas avec une action œstrogénique propre. C'est peut-être la raison pour laquelle, elle renforce l'activité de certaines substances employées dans le traitement du cancer du sein.

 

L'Actea racemosa est une plante des traitements symptomatiques liés à la ménopause et non une drogue de remplacement pour la thérapie substitutive hormonale (T.S.H.) chez les femmes ménopausées.

 

Le Houblon (Humulus lupulus)

Originaire d'Europe ou d'Asie occidentale, le Houblon est une grande plante grimpante des endroits frais etRisque d'ostéoporose et une aggravation du terrain arthrosique, troubles circulatoires, des «bouffées de chaleur» avec des sueurs nocturnes ainsi qu'une élévation du taux de mauvais cholestérol (LDL) ombragés : haies, buissons, lisières. Vivace par une racine charnue d’où partent de longues tiges quadrangulaires portant des feuilles palmatilobées, dentées, rudes au toucher. Les fleurs mâles sont groupées en épis à l'extrémité des ramifications. Elles ne sont composées que de tépales et d’étamines contenant le pollen. Les fleurs femelles, les cônes sont réunies en inflorescences. Récoltés à la fin de l’été, ils sont utilisés en médecine.

 

Les cônes de houblon contiennent des principes amers (lupulone, humulone...), des hétérosides flavoniques (dérivés du quercétol et du kaempférol...), des amines diverses (triméthylamine, choline...) et des composants à action œstrogénique.

 

Les fleurs femelles (cônes) de houblon exercent une action œstrogénique. Selon certains auteurs 1 kg de cônes correspond à une quantité de 25 à 300 mg d'oestradiol. Cette activité peut expliquer les perturbations du cycle menstruel observées chez les femmes qui récoltent les fleurs de houblon pendant plusieurs semaines consécutives. Chez les gros buveurs de bière, on note parfois des troubles liés à une hyperoestrogénie. Le houblon contiendrait également des antiandrogènes, ceci expliquant son effet anaphrodisiaque observé cliniquement chez l'homme.

 

Par leur richesse en composants actifs (6-Prénylnaringénine, 6,8-diprénylnaringénine et 8-géranylnaringénine), les extractions alcooliques de cônes de houblon, montrent une activité œstrogénique supérieure aux extractions aqueuses.

 

Les cônes de Houblon sont aussi préconisés dans les troubles du sommeil, pour rééquilibrer le système nerveux dans les troubles de la ménopause et dans certaines névroses. Ces propriétés sédatives et hypnotiques sont principalement dues aux composés volatils. Les dérivés prényles (humulone, lupulone) exercent une action hypnogène, l’alcool aliphatique est narcotique. Cette molécule est présente à l'état de trace dans la plante fraîche, sa concentration augmente au cours du stockage, pour atteindre une teneur maximum, 2 ans après la cueillette.

 

En extractions aqueuse les cônes de houblon sont aussi employés comme tonique par leur amertume favorisant l'appétit et pour leurs propriétés cholérétique et antispasmodique.

 

- Décoction de cônes à 2 % 250 ml / jour

- Infusion de cônes à 2 % 250 ml / jour

- Extrait sec 0,30 - 1,50 g / jour

- TM 30 à 50 gouttes X 3 fois par jour

 

Sauge officinale (Salvia officinalis)

L'espèce la plus connue est sans doute la sauge officinale. C'est une espèce spontanée de l'Europe méridionale. En France, elle est commune sur les coteaux arides et rocailleux de la région méditerranéenne et sub-spontanée dans d'autres régions. C’est un petit sous-arbrisseau buissonnant d'une cinquantaine de centimètres de hauteur. Il porte des tiges à rameaux ligneux qui, au début de l'été donne des fleurs bilabiées (à deux lèvres) de couleur bleu-violet. Les feuilles sont pétiolées, oblongues ou lancéolées, obtuses ou aiguës finement crénelées, grisâtres ou vertes.

 

Traditionnellement, l'activité la plus spécifique de la sauge officinale est son emploi comme antisudoral. Outre sa faible action œstrogénique, la sauge officinale est surtout employée dans le traitement des «bouffées de chaleurs» de la ménopause. Cette action est principalement due aux stérols, aux monoterpénones et plus particulièrement aux thuyones. Ces derniers agissent en paralysant les terminaisons nerveuses périphériques des glandes sudoripares et s'oppose ainsi, à l'émission de sueur.

Dans cette action la sauge officinale est employée dans le traitement :

- Des fièvres d'origine infectieuse

- Des sueurs de diverses origines

- Des bouffées de chaleur

• Dans l'infusion de feuilles fraiches de sauge officinale, la quantité de thuyones est moindre, et à la dose thérapeutique de 5 g par litre, infusée 15 minutes, elle ne présente pas de neurotoxicité.

• De même, pour l'extrait fluide, qui à la dose d'une cuillerée à café au coucher, peu être employé pour les traitements à plus long termes.

• La T.M., à la posologie de 4 à 5 gouttes avant l'apparition présumée des sueurs peut aussi présenter un intérêt.

 

L'huile essentielle de sauge officinale contenant un fort pourcentage de thuyones développant une action neurotoxique est donc déconseillée en vente libre et uniquement réservée à la prescription médicale.

 

Sauge sclarée (Salvia sclarea)

Une autre espèce de sauge, la sauge sclarée (Salvia sclarea) est commune en Provence. Cette espèce deLa ménopause : sautes d'humeur, anxiété, dépression, sensibilité des seins et des fringales, bouffées de chaleur, de la sudation excessive, des troubles du sommeil, de la dépression et de l'anxiété sauge est une plante robuste, légèrement pubescente à tiges ramifiées, pouvant dépasser 1 m de hauteur. A la différence de la sauge officinale, elle possède de grandes feuilles ovales, grisâtres, gaufrées, crénelées et laineuses. Les fleurs, de couleur blanc-violet sont disposées en panicules terminales. Toute la plante dégage une odeur caractéristique qui ne laisse personne indifférent.

 

Contrairement à la sauge officinale dont l'huile essentielle est toxique et seulement délivrée sur prescription médicale, c'est l'huile essentielle de sauge sclarée qui est utilisée en thérapeutique.

 

En médecine, l'HE de sauge sclarée, par le sclaréol qu'elle contient, exerce une action œstrogène-like. En usage interne, elle est indiquée dans les troubles de la ménopause accompagnées ou non de bouffées de chaleurs, dans les aménorrhées, les oligoménorrhées, les troubles circulatoires (varices, hémorroïdes) et les affections génitales par insuffisance hormonale.

 

En usage externe, mélangée avec une huile végétale et appliquer localement, l'HE de sauge sclarée réduit la durée des douleurs menstruelles dans les cas de dysménorrhée.

 

Huile essentielle : 2 gouttes dans du miel, x 3 / jour maximum en interne

2 gouttes dans une huile végétale en application locale.

 

 

 

 

 

 

Toutes ces plantes sont données à titre informatif, mais une plante n'est pas d'un usage anodin et avant de les utiliser il est préférable de consulter un thérapeute connaissant l'usage de la phytothérapie.

 

 

 

Alain Tessier

Ethnobotaniste

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Par Phytovox et Esprit Nature - Publié dans : Articles Phyto-Aroma(thérapie) - Communauté : Médecines douces
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