Partager l'article ! L'hypertension : Etat chronique d’une pression artérielle élevée - Phytothérapie: La Phytothérapie pour les problèmes d' ...
La pression sanguine ou artérielle est la force motrice qui fait circuler le sang à travers les organes. Elle est le résultat du débit cardiaque multiplié par la résistance rencontrée à l'intérieur du système circulatoire ou résistance périphérique totale. Cette force exercée par la circulation sanguine contre les vaisseaux sanguins est obtenue par la mesure de deux données.
La première donnée, la plus haute, appelée tension systolique (TS) a lieu lorsque le cœur exerce sa force maximale de contraction, la systole. La deuxième donnée, la plus basse, appelée tension diastolique (TD) est la phase de relaxation et de dilatation du cœur entre deux contractions et durant laquelle le cœur se remplit de sang, la diastole. Ces données sont mesurées en millimètres de mercure.
Selon l'Organisation mondiale de la santé, l'hypertension artérielle se chiffre à une tension systolique (TS) égale ou plus grande à 160 mmHg et à une tension diastolique (TD) égale ou plus grande à 95 mmHg. On dit que la pression sanguine est optimale à moins de 120 systolique et à moins de 80 diastolique ou 120/80.
Une seule lecture élevée de la pression n'est pas suffisante pour prouver une hypertension. Des facteurs externes peuvent influencer le résultat et le fausser : la prise d'un repas copieux, l'exercice effectué avant l'examen, l'angoisse d’une consultation médicale ou la simple vue «d'une blouse blanche». De plus, pour parler d'hypertension artérielle, les résultats doivent être élevés à au moins deux occasions différentes et à partir d'au moins deux lectures à chaque fois.
Selon l'OMS, 30 % des hommes et 50 % des femmes âgés de 65 à 75 ans souffrent d'hypertension. De nos jours, on observe cette maladie chez des populations de plus en plus jeunes.
Dans cette pathologie, comme dans bien d’autres, la Phytothérapie peut être utile. Plusieurs plantes peuvent jouer un rôle et ce, à plusieurs niveaux.
L’Aubépine, Crataegus oxyacantha, (voir sur le site) exerce une action normotensive et régule les palpitations cardiaques tout en favorisant le sommeil.
D’autres, comme l’Olivier (Olea europea) sont hypotenseur, relaxant vasculaire et antispasmodique neurotrope (voir site).
La baie de Genièvre (Juniperus communis) inhibe l’enzyme de conversion et favorise la diurèse tout en ayant une forte activité antiseptique.
L’Ail, Allium sativum, (voir le site), outre son activité métabolique dans l’assimilation des lipides et des sucres, exerce un effet anti-agrégant plaquétaire et fibrinolytique. Son action hypotensive est notamment due à son effet inhibiteur calcique. En ouvrant les canaux potassiques, l’Allicine, un constituant volatil majeur de l’Ail, diminue le taux calcique cellulaire. Ainsi l'ail, consommé nature, réduit la pression systolique de 12 à 30 mmHg et la pression dyastolique de 7 à 20 mmHg, des patients hypertensifs.
Ces végétaux peuvent être un complément à un traitement médical mais en aucun cas s'y substituer.
Alain Tessier
Ethnobotaniste